THE BACHELOR AFRIQUE FRANCOPHONE : Une série Canal+ qui indigne

Démarrée sur la chaîne canal+ pop le samedi 15 Octobre 2022, la série de télé réalité américaine sur les rencontres et relations « The bachelor » fait son entrée dans l’univers africain.
Déjà à sa quatrième épisode, les internautes affichent leurs découragement et indignation de cette aventure qui regroupe les femmes panafricaines autour d’un homme auquel ils doivent tous s’attacher sensuellement dans l’espoir d’être l’heureuse gagnante. C’est du moins ce qu’il faut comprendre de cette affirmation d’un internaute, « l’Afrique n’a vraiment pas besoin de ça ». La rose signifie l’amour, c’est l’instrument mise à contribution par les organisateurs de cette série télé réalité permettant à celui qui incarne le rôle de « The Bachelor » de choisir les femmes qu’il décide garder après les avoir côtoyer et établir une complicité entre elles et lui. Il convient donc de passer des moments spécial avec toutes les femmes enregistrées pour l’aventure. « Je note de cette émission, dépravation des mœurs, l’humiliation, l’inégalité entre l’homme et la femme…», affirme Luc Ganse sur sa page Facebook. Les femmes sont obligées de faire le nécessaire pour se faire attirer par « The Bachelor » afin de ne pas être éjecté de l’aventure, c’est d’ailleurs le constat fait au cour des dernières épisodes. « C’est dommage pour nos sœurs qui gaspillent leur temps précieux devant l’émission » The Bachelor ». C’est ça l’émancipation qu’elle défendent tant ? S’indigne et s’interroge certains. « Comment un peuple peut être autant emballé par une télé réalité qui avilit la femme et participe à la dépravation des mœurs », s’interroge également Kadiri Ogbon. Âgé de 35 ans et célibataire avec un petit garçon de 6 ans, l’homme, qui incarne « The Bachelor 2022 », s’appelle Joël Williams de nationalité ivoirienne. Titulaire d’un master d’école de commerce et d’un MBA, il est spécialisé en management de luxe, Il est appelé non seulement à donner son temps mais aussi à s’ouvrir à toute les femmes de la compétition afin que les échanges se soldent par l’attirance et la naissance d’un sentiment amoureux coiffé par la complicité avérée.
Bachirou OGBON