JOURNEE MONDIALE DU CÉLIBAT : Les citoyens Béninois en parlent

Le 11 Novembre de chaque année depuis 1990 a été choisi pour célébrer la journée mondiale du célibat. Une situation matrimoniale qui intervient dans la vie des jeunes et également dans la vie des divorcés.
Selon Wikipédia, le célibat est l’état légal d’une personne qui est en âge de vivre en couple ou d’être mariée, mais qui n’a pas de conjoint dans sa vie sentimentale ou sexuelle. Une étape de vie pleine d’interprétation et de signification dans une société. Pour Chedrac Denale, être célibat n’est pas vraiment un choix en soit. « cela dépend des réalités auxquelles nous somme confrontés, surtout en Afrique et précisément au Bénin.», a-t-il précisé. Plus loin, il rappel qu’être célibat est une contrainte nécessaire pour ces jeunes en âge de se marier qui sont toujours à la quête d’un emploi raisonnable leurs permettant de se prendre en charge. C’est après avoir résolu ce défi ce qu’un jeune peut décider de prendre un conjoint où une conjointe.
Bien que le célibat est un moment de préparation pour devenir père de famille, une période d’économie et de recherche d’équilibre, certains le vivre très mal. il faudrait prendre en compte l’aspect selon lequel le célibat ne procure pas grande chose en bien à la société. Émile Ramsès Akoakou en répondant à une des questions de Golf TV Africa, notifie qu’ « A un moment de la vie, quelque soit ce que l’on attend et qu’il ne l’a pas encore, il faudrait que l’intéressé sort du célibat puisque le célibat est une étape indésirable et un mal en soit ».
Selon Paul Dolan, les hommes mariés sont plus heureux parce qu’ils sont amenés à prendre moins de risques, à gagner plus d’argent au travail et à vivre un peu plus longtemps. Cela ce comprend, lorsque Hubert Clebo un retraité veuf affirme successivement que « la nourriture d’un célibataire se trouve dans les rues, il fait face à la gabegie financière, la prostitution et bien d’autres ».
Dans plusieurs États, les personnes en situation matrimoniale célibataires et marié ne bénéficient pas des mêmes droits sociaux. C’est d’ailleurs une discrimination en soit selon certains chercheurs.
Selon le chercheur Romain Huret, « les célibataires sont les principales victimes des vulnérabilités contemporaines en raison d’un monde invisible de discriminations » liées à l’« ordre matrimonial » légitimé par « une prime invisible pour les familles traditionnelles », « de l’accès au logement en passant par les contrats d’assurance ou les frais de transport », tandis que les célibataires sont pénalisés « dans la majorité des codes fiscaux du monde occidental » et sont ainsi « proportionnellement très représentés dans les couches les plus pauvres de nos sociétés ».